À propos

Des millions d’années après l’ère des dinosaures, certains scientifiques nomment l’ère actuelle « Anthropocène ». Ce néologisme formé à partir du grec ancien « anthropos » signifiant « être humain », indique que pour la première fois, l’homme représente le principal facteur responsable des changements à l’échelle planétaire, rôle endossé jusqu’ici uniquement par des forces géologiques et naturelles. Ce terme « Anthropocène, n’est pas accepté officiellement. Cette mésentente illustre à merveille la difficulté de l’homme à considérer objectivement, sa place, son rôle et son impact sur son propre milieu naturel.

Ce site a pour ambition de contribuer modestement à la révolution intellectuelle que l’Homme devra individuellement et collectivement réaliser pour se réconcilier avec son environnement. Il faudra pour cela faire face à une nouvelle blessure narcissique en considérant et en respectant les autres formes de vie. Ne plus asservir, mais collaborer. Ou comme le préconise le paysagiste Gilles Clément à travers son concept de jardin en mouvement : « faire le plus possible avec, et le moins possible contre. »

Accepter et considérer les erreurs passées pour se réinventer plus humbles et reconnaissants face à la planète et tout ce et ceux qu’elle abrite, nourrit et protège.
Accepter et considérer qu’il serait tout à l’honneur de l’Homme d’être capable de protéger à son tour ce et ceux qu’il pourrait aisément détruire, exploiter, tuer.

À la fois nécessaire et salvateur, cet immense défi qui nous fait face, interroge nos capacités à agir collectivement pour l’avenir de tous, et surtout pour les générations futures.

Lire l’article de Libération sur la domination de la nature par l’homme.